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L’eau, besoin vital, l’eau, source de vie !

Ce dossier sur l’eau répond à une problématique majeure puisque nous savons que, de plus en plus, nous manquons d’eau et que la ressource en eau est menacée par différentes pollutions. La loi du 3 janvier 1992, dite « loi sur l'eau », formalise la volonté de mener une politique publique de gestion responsable. L'eau est ainsi reconnue en tant que « patrimoine commun de la Nation ».

Les menaces que le manque d'eau fait peser sur notre quotidien, notre consommation, et nos activités, concernent tout le monde. À hauteur de 80 à 90 %, l'eau potable provient des nappes phréatiques et la plupart d'entre elles présentent un niveau bas dans notre pays. Quand l'eau souterraine vient à manquer, en raison d'un déficit de pluie et de prélèvements trop importants, c'est toute notre société qui en souffre. Il nous faut donc déployer une politique globale de l’eau à l’échelle nationale certes, mais surtout à l’échelle locale.

Cette politique de l’eau comprend plusieurs volets, depuis la protection de la ressource en eau jusqu’au traitement des eaux « usées » en passant par la gestion de la distribution de l’eau potable. Mais cette politique publique doit aussi mobiliser chacun d’entre nous ; nous devons dès maintenant adopter une conduite éco-citoyenne.

campagne Eco d'eau

Challenge « Préservons l'eau »

Afin de mobiliser l'ensemble de la population sur la préservation de notre ressource en eau, un challenge « Préservons l'eau » est en cours de réflexion et sera mis en place, en partenariat avec Véolia. Ce challenge sera composé de plusieurs étapes afin d'accompagner les habitants à réaliser des économies d'eau et préserver les nappes. La première étape a été lancée cet été avec l'aide à l'achat de récupérateurs d'eau de pluie. Cela permettra aux habitants concernés de stocker l'eau de pluie afin de pouvoir l'utiliser ultérieurement pour l'arrosage de leur potager par exemple. Au cours des prochains mois, d'autres actions verront le jour afin de poursuivre cette mobilisation.

 

De l’eau de qualité au robinet, ce n’est pas magique !

1. Protéger la ressource en eau

L’eau que nous utilisons chaque jour pour nos besoins provient des nappes phréatiques. Le premier objectif pour notre collectivité est de préserver cette ressource en eau. Cela consiste tout d’abord à conforter « le grand cycle de l’eau » qui provient de l’eau de pluie et qui transite par les ruisseaux, les rivières et les fleuves. Un travail de fond est mené depuis plusieurs années par les agences de l’eau au plan national avec comme relai local des structures intercommunales qui agissent à l’échelle des « bassins versants » afin d’assurer la bonne gestion des différents cours d’eau (entretien et préservation).

Notre bassin  « Loire, Nohain, Mazou » est géré en lien avec la Communauté de Communes Cœur de Loire basée à Cosne-sur-Loire. La préservation de l’eau consiste aussi à protéger « les zones de captage » de toute pollution, c’est de la responsabilité des communes. C’est ainsi qu’avec les services de l’Etat nous développons une politique de protection de ces zones. Un travail de concertation, mené avec les agriculteurs vise à réduire le plus possible les impacts concernant les modes de production.

La Ville de La Charité possède 3 puits de captage. Un puits « nord » situé sur un plateau à la limite de la commune de Mesves et deux puits « sud » situés dans le lit de la Loire. Jusqu’à maintenant, nous n’avons pas manqué d’eau mais la ressource s’est largement affaiblie du fait des sécheresses récurrentes ces dernières années et du vieillissement des captages notamment au sud. Nous avons donc lancé une étude afin d’envisager à court terme un remplacement des ces deux captages.

En parallèle, et depuis le 1er janvier 2017, la loi Labbé interdit les usages de produits phytosanitaires sur les espaces publics à l'ensemble des collectivités locales et territoriales, ce que nous appelons  le « zéro phyto ». Cette mesure contribue grandement à la diminution de la pollution des nappes phréatiques.

2. Produire une eau de qualité

Une fois que l’eau est pompée, elle passe dans une station de traitement où elle est filtrée avec du charbon actif et du sable, ensuite vient le traitement au chlore, stérilisant, dont les doses sont très suivies afin que l’eau pompée devienne l’eau potable que nous consommons dans nos maisons.
Evidemment, plus l’eau récupérée dans les stations de pompage est de qualité, moins elle nécessite de traitement, ce qui montre l’importance de ce qui est développé dans le chapitre précédent.

La qualité de l’eau distribuée est contrôlée tous les jours.

// Quelle eau buvez-vous à La Charité-sur-Loire ?

Le rapport annuel de l'Agence Régionale de Santé indique que l'eau potable distribuée au cours de l'année 2022 était de bonne qualité.
Sur une échelle de A à D (A étant une eau de bonne qualité et D étant une eau de mauvaise qualité ayant pu faire l'objet d'interdiction de consommation), la ville offre un A sur les 3 paramètres d'intérêt pour la potabilité de l'eau (bactériologie, nitrate et pesticides). La conclusion sanitaire est que l'eau d'alimentation est bien conforme aux exigences de qualité en vigueur pour l'ensemble des paramètres mesurés.

3. Réduire les fuites d'eau

Ce que nous appelons « le petit circuit de l’eau » comprend l’ensemble des canalisations qui nous permet d’acheminer l’eau potable depuis les stations de pompage jusqu’aux robinets. L’ensemble du réseau d’eau à La Charité représente un linéaire de 142 Km. Ce réseau s’est construit très progressivement à partir du début du XXème siècle, mais s’est surtout développé dans les années 50 à 70. La plupart des canalisations sont donc très anciennes, ce qui nécessite d’assurer le bon niveau de remplacement des canalisations. Au regard de la durée de vie moyenne de ces canalisations, (environ 70 ans) il nous faut remplacer en moyenne 1/70ème du réseau chaque année. Or, pendant plusieurs années ce taux de remplacement était très largement insuffisant ce qui a eu pour conséquence d’avoir un rendement très faible avec un taux de fuite beaucoup trop important. Depuis 2016, la municipalité a pris ses responsabilités, considérant qu’il fallait agir en réduisant les fuites d’eau partout dans la ville. Le prix de l’eau a été réajusté permettant de réaliser beaucoup plus de travaux de remplacement des réseaux et rattraper le retard constaté. Nous anticipons systématiquement le remplacement des réseaux d’eau et d’assainissement lors des travaux de voirie et de réhabilitation de l’espace public, afin de ne pas être obligés d’intervenir ultérieurement et détériorer ce qui vient d’être fait. Ainsi, depuis 2017 nous avons renouvelé les réseaux de nombreuses rues et lieux-dit, comme Vauvrilly, le quai Foch, et les rues Ste Anne, du Collège, des Hôtelleries, de la Verrerie. Par ailleurs, nous avons changé de délégataire récemment, considérant que les propositions de Veolia répondaient mieux à nos objectifs d’un service public de qualité. Ainsi, et dans ce cadre, l’ensemble des compteurs d’eau va être remplacé par des compteurs « intelligents ». En parallèle nous poursuivons le remplacement des branchements plomb dans certains secteurs du centre ville. L’objectif de les éradiquer est en bonne voie.

4. Développer le réseau d’assainissement 

A l’échelle d’une ville comme La Charité, dont le centre ville est très ancien, il nous faut encore nous assurer que l’ensemble des habitations est bien raccordé au réseau d’assainissement. Il nous faut vérifier que les eaux usées sont bien collectées et ne se perdent pas dans les sous-sols des immeubles dont les caves sont parfois composées de plusieurs niveaux.Nous avons deux moyens d’y parvenir : tout d’abord lorsque nous réalisons des travaux systématiques dans une rue, les réseaux ainsi que les raccordements eau et assainissement sont totalement changés ; d’autre part lors de la vente d’un bien immobilier, le raccordement au réseau doit être également certifié par une entreprise agréée. L’évacuation des eaux usées s’effectue par un vaste réseau de plus de 45 km qui permet leurs collectes jusqu’à la station d’épuration. Ce réseau peut être séparatif ou unitaire puisque parfois commun avec le réseau qui collecte les eaux pluviales. Mais toutes les habitations de la commune ne sont pas raccordées au réseau d’assainissement. Il reste des espaces publics qui ne sont pas raccordés du fait de la grande distance au réseau ou pour les hameaux isolés. Dans ce cas là, les propriétaires ont l’obligation de se doter d’un système d’assainissement non collectif qui est soumis au contrôle de la Communautés de Communes dont c’est la compétence à travers un service dédié (le SPANC).

5. Assurer un traitement optimal des eaux usées

L’ensemble des eaux usées provenant de votre utilisation quotidienne est collecté jusqu’à une station d’épuration (STEP) qui est située près des services techniques au nord de la ville. Celle-ci a été construite en 1985. Elle nécessite une gestion constante et une maintenance régulière ; Ce travail est également confié actuellement à l’entreprise Veolia. De nombreux travaux d’amélioration ont déjà été entrepris (remplacement de drains, dégrillage...)
D’autres sont prévus afin d’optimiser la qualité des eaux rejetées dans la Loire.

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